« Entre les faibles et les petits la victoire est réservée à la
femme ». M.L
Du 04 au 09 février 2014
Toutes les réalités que nous vivons, nous touchent et chacune de nous les interprète selon l’expérience qu’elle a vécue, qui peut
être de vision optimiste ou pessimiste.
Jésus nous invite à voir les réalités avec les yeux de la foi. Et nous
avons quatre questions qui peuvent nous aider à affiner notre regard en face de
la réalité :
1.
À partir d’où regardons –nous la réalité ?
2.
Comment regardons-nous la réalité ?
3.
Quoi regardons-nous ?
4.
Pourquoi regardons-nous la réalité ?
Nous ne pouvons pas regarder les réalités selon nos intérêts propres ou
personnels, sinon à partir des réalités que vivent les peuples et leurs
intérêts.
La finalité du regard de l’histoire de la congrégation est pour l’aimer et
l’intégrer harmonieusement dans la réalité actuelle.
Comprendre la dignité humaine et la vocation de l’indien ont motivé
Mère Laura à donner sa vie pour faire croitre la semence du verbe entre ces êtres primitifs et
maltraités. Premièrement humaniser la
personne pour pouvoir l’enseigner ; elle a commencé où les espagnoles avaient terminé ; récupérer la dignité humaine.
La Mère Laura n’a pas refusé le christianisme sinon la méthode utilisée en ce
temps. C’est pour cela qu’elle a créé une autre méthode d’Evangélisation
(pédagogie d’amour), elle a amené les indiens à prendre conscience de que sont personnes et non animales.
Dans l’ancien temps (siècle XIX), la majorité des congrégations étaient de
cloitre, c’était plus difficile pour
une congrégation ouverte et que une femme soit fondatrice.
Au début du XXème, la Mère Laura a rompu tous les modes
préétablis, elle est arrivée à surpasser la faiblesse et l’infériorité
féminine, en montrant qu’il est possible amener de l’avant l’œuvre de grand
contenu social et religieux. Elle est arrivée
à une conviction que la femme est la plus indiquée pour être porteuse de l’Evangile ; que sa féminité
avec la tendresse, la bonté, la persévérance, l’accueil, sa manière de sentir,
aimer et sa capacité maternelle de relation peuvent établir les liens fructueux
dans la mission évangélisatrice. La Mère
Laura s’est sentie Mère spirituelle des indiens et des infidèles du monde
entier à qui Dieu aime avec un cœur de Mère.
Ainsi, a commencé cette histoire dont les actrices principales étaient des
femmes simples, sans prétentions de
réaliser les gestes héroïques, mais pleines d’Esprit du Christ.
Tout n’a pas été facile, la congrégation a connu des moments de crises, des
contradictions, des peines, des incompréhensions et d’exode mais surtout de
grâces divines.
Cette histoire continue jusqu’aujourd’hui et c’est à nous de la faire vivre
et actualiser.
Fraternellement…
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